Des élèves suisses rivalisent sur la scène internationale avec leurs robots
Ils ont construit, programmé et conçu des robots et ont affronté avec eux des équipes de plus de 60 pays : huit étudiants suisses ont participé aux World Robot Olympiad au Costa Rica du 10 au 12 novembre 2017. S’ils n’ont pas réussi à se hisser sur le podium, ils sont quand même sortis gagnants de cette compétition qui a encore renforcé leur passion pour la robotique et la technique.
Des jeunes et des enfants issus de 60 pays, ici l'équipe suisse Team Avaloq, programment et construisent des robots. Image: World Robot Olympiad Suisse
Des jeunes et des enfants issus de 60 pays, ici l'équipe suisse Team Avaloq, programment et construisent des robots. Image: World Robot Olympiad Suisse
Elias Frey (Alte Kantonsschule Aarau) démarre le Robot de la Team Avaloq lors de la World Robot Olympiad 2017 au Costa Rica. Image: World Robot Olympiad Suisse
Elias Frey (Alte Kantonsschule Aarau) démarre le Robot de la Team Avaloq lors de la World Robot Olympiad 2017 au Costa Rica. Image: World Robot Olympiad Suisse
Personne n'est trop jeune pour construire des robots: les trois équipes représentant la Suisse au concours au Costa Rica. Image: World Robot Olympiad Suisse
Personne n'est trop jeune pour construire des robots: les trois équipes représentant la Suisse au concours au Costa Rica. Image: World Robot Olympiad Suisse
Les 14e World Robot Olympiad robot pour enfants et adolescents se sont achevées le 12 novembre 2017 au Costa Rica. La Suisse y a participé pour la cinquième fois. Trois équipes ont remporté le tour de qualification national en juin 2017 et ont ainsi décroché leur billet pour la compétition internationale:
Catégorie «Elementary» (8-12 ans) : Nina Born, Jesse Born et Elias Sidler, école primaire de Veltheim (AG), équipe Robofactory.
Catégorie «Junior» (13-15 ans) : Nicolas Faesch et Stephan Koenig, Kantonschule Zürcher Oberland (ZH), équipe CTRL+C.
Catégorie «Senior» (16-19 ans) : Moritz Becker (Bezirksschule Aarau), Benjamin Koch (Neue Kantonschule Aarau) et Elias Frey (Alte Kantonsschule Aarau), équipe avaloq.
Jusqu' à ce que le robot fasse ce que l'on attend de lui
Les équipes travaillent sur les robots depuis février 2017. Elles ont analysé les tâches à résoudre, esquissé des solutions, construit, programmé et testé. Les choses sérieuses ont commencé lors des deux jours de compétition au Costa Rica. Les jeunes ont dû construire leur machine sans instructions et l’envoyer sur un parcours. Un jury a jugé si le robot exécutait correctement les tâches et s'il le faisait assez rapidement. A cela se sont ajoutés deux devoirs surprise qui ont dû être programmés sur place.
Les équipes suisses se sont classées dans la bonne moyenne internationale
Leur coach, Markus Born, est fier d’elles : « Nos participants ont relevé le défi, ont connu des hauts et des bas et ont terminé la compétition épuisés mais heureux. » Dans la catégorie «Senior» (16-19 ans), les trois participants ont pris la 34e place sur 75, même si le logiciel leur a joué des tours au moment le plus inopportun. Dans la catégorie moyenne, les élèves ont obtenu le 62e rang sur 86. Les plus jeunes participants ont quant à eux terminé 40e sur 81. Jesse Born, de l'école primaire de Veltheim, explique : « Le robot a toujours été très performant à l'entraînement, mais le capteur de couleurs n'a malheureusement pas reconnu toutes les parties pendant la compétition.» Tout cela n'est cependant pas trop tragique, puisqu’il poursuit : «Je suis impressionné par les olympiades. C'était génial de rencontrer tant de gens qui ont le même hobby que nous.»
Résoudre de gros problèmes avec de petits robots
Au Costa Rica, les épreuves tournaient toutes autour des "sustainabots", des robots qui assurent un environnement sain. Les plus jeunes ont inventé une machine pour sauver les tortues et les jaguars, qui sont des espèces menacées d'extinction au Costa Rica. Le robot de la catégorie «Juniors» installe des cellules solaires et plante des arbres pour réduire les émissions de CO2 d'une entreprise. Les participants les plus âgés ont pour leur part travaillé sur un robot qui construit un parc éolien destiné à produire de l'électricité propre.
Les olympiades scientifiques élargissent leur offre avec une nouvelle branche technique
Les olympiades de robotique ne transmettent pas seulement un savoir-faire technique, mais aussi des compétences qui sont essentielles au 21e siècle : la pensée créative, la coopération et la communication. Cyrille Boinay,co-directeur de l’AOSS, se réjouit ainsi tout particulièrement de travailler avec le nouveau membre des olympiades scientifiques : « Les olympiades de robotique fournissent un travail précieux. Elles suscitent l’intérêt des enfants pour les sciences et la technique. Le format proposé offre de l'action et du plaisir et encourage la créativité. »