24.02.2025

Communiqué de presse

De jeunes olympiennes européennes de mathématiques s’entraînent aux Diablerets

Du 16 au 21 février 2025, une trentaine de mathématiciennes en devenir de la Suisse, de l’Allemagne, de la France, de l’Italie, de la Slovénie, de la Bulgarie et de l’Espagne se sont rencontrées dans les Alpes vaudoises. Elles représenteront cette année leur pays à l’European Girls’ Mathematical Olympiad (EGMO, Olympiades européennes féminines de mathématiques), qui aura lieu du 11 au 17 avril à Pristina (Kosovo).

Les Suissesses qui participeront à l'EGMO 2025. (Toutes les photos : Tanish Patil)

Les Suissesses qui ont participé au camp d'entraînement.

Les participantes apprennent des médaillés d'or suisses des Olympiades internationales de mathématiques, Mathys Douma et Felix Xu (à gauche).

Conférence du lauréat de la médaille Fields, Stanislav Smirnov.

La médaillée Fields Maryna Viazovska a elle-même participé à des Olympiades de mathématiques.

Randonnée en raquettes.

Des participantes de sept pays ont pu découvrir les montagnes suisses.

Le camp d’entraînement international s'est déroulé pour la première fois en Suisse, à la station de recherche du Pôle de recherche national « SwissMAP – Les mathématiques de la physique » aux Diablerets. Il était organisé par les Olympiades suisses de mathématiques, la Junior Euler Society de l’Université de Zurich et la Math Youth Academy de l’Ecole polytechnique fédérale de Zurich.

Pendant le camp, les participantes ont appris des responsables d'autres délégations et des médaillés d'or suisses des Olympiades internationales de mathématiques, Mathys Douma et Felix Xu. Des conférences ont également été données par Maryna Viazovska et Stanislav Smirnov, lauréat·e·s de la médaille Fields, la plus haute distinction en mathématiques.

L’EGMO a lieu chaque année, dans un pays différent, depuis 2012. La Suisse a été hôtesse en 2017. L’objectif de cette compétition est d’encourager la passion de jeunes femmes pour les mathématiques en les mettant en contact avec des modèles et des pairs partageant les mêmes intérêts. “La partie la plus sympa, c’est l’entraînement et les rencontres. C’est plus simple de trouver des amis parmi des personnes qui partagent vos hobbys”, dit Myriam Faltin, la participante genevoise de 16 ans, auprès de 24 heures.

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