Deux élèves jurassien et vaudois médaillés d’or en physique
Cinq jeunes Suisses, dont deux élèves jurassien et vaudois, se sont qualifiés pour les Olympiades internationales de physique de Tel Aviv en Israël du 7 au 15 juillet. Ils ont obtenu les médailles d’or en finale de la 23ème Olympiade helvétique.
Médailles d'or (de gauche à droite). Hiro Farré, Nicolas Schmid, Jonas Hofmann, Cédric Solenthaler et Fabian Graf. Photos: Markus Meier, Olympiades de physique. Télécharger à la fin de l'article.
Médaille d'or pour Yanjun Zhou et médailles d'argent pour Noah Roux, Eric Ströher, Robin von Reding et Etienne Rösli (de gauche à droite)
Médailles de bronze (de gauche à droite): Tobias Riesen, Ramón Buchenberger, Cedric Wenger et Hans Kieninger.
Les finalistes des Olympiades de physique 2019
Qualifiés pour la European Physics Olympiad 2019: Yanjun Zhou, Noah Roux, Ramón Buchenberger, Robin von Reding, Etienne Rösli.
Hiro Farré et Cédric Solenthaler ont obtenu le prix de la relève de la Société Suisse de Physique.
Examen pratique
Examen théorique
Cédric Solenthaler
Hiro Farré
Jonas Hofmann
Fabian Graf
Nicolas Schmid
Les lauréats:
Cédric Solenthaler, Ecole cantonale de Burggraben à St-Gall (SG)
Hiro Farré, Institut Le Rosey à Rolle (VD)
Yanjun Zhou, Lemania International School (UR)
Jonas Hofmann, Ecole cantonale d’Uster (ZH)
Fabian Graf, Gymnase St. Antonius à Appenzell (AI)
Nicolas Schmid, Lycée cantonal de Porrentruy (JU)
Les 26 finalistes se sont distingués au fil des mois parmi 815 jeunes de Suisse et du Liechtenstein inscrits au départ. Les médaillés avaient des sourires radieux et de la fierté dans les yeux lors de la cérémonie dimanche à Aarau. Certains n’en revenaient pas de s’être hissés parmi les meilleurs, à l’instar de Nicolas Schmid, 18 ans, habitant du hameau de Cerniévillers dans la commune Les Enfers aux Franches-Montagnes (JU).
Pourquoi les nuages ne tombent pas ?
Les examens ont duré 6 heures au total samedi et dimanche. Côté pratique, les participants avaient pour mission de définir la masse volumique de l’huile, par déduction par rapport à celle de l’eau. Equipés d’un bécher, d’un tube à essais, d’une pipette et d’écrous, ils ont dû trouver comment mener l’expérience et quels théorèmes utiliser. Côté théorie, ils ont notamment cherché à comprendre comment fonctionne un halo, phénomène optique semblable à un arc-en-ciel rond. Nicolas pense avoir tiré son épingle du jeu dans les problèmes pas trop truffés de formules, exigeant surtout de l’imagination pour formuler des hypothèses. Par exemple: pourquoi les nuages ne tombent pas ?
Goût de comprendre et esprit ludique
Le Jurassien est content d’avoir été emmené dans ces Olympiades dans le cadre de sa classe de lycée, et souligne le rôle essentiel des enseignants pour encourager les élèves. «C’est bien que les profs fassent le premier pas - je pense que je ne me serais pas inscrit sinon.» «J’aime comprendre comment les choses marchent», explique le Franc-Montagnard. Il se réjouit d’entamer cet automne ses études en électrotechnique à l’Ecole polytechnique fédérale de Zurich, une filière qui marie des domaines variés tels que les maths, l’informatique, les ondes électromagnétiques ou encore les circuits électroniques: «Il y a un peu de tout, il y a un côté ‘construction de Legos’, c’est ludique».
Les Olympiades de la science encouragent des jeunes, éveillent leurs capacités scientifiques et leur créativité, et montrent que la science est passionnante. Neuf Olympiades ont lieu chaque année: des ateliers, des camps, des examens et des concours pour plus de 3500 talents en biologie, chimie, géographie, informatique, mathématiques, philosophie, physique, robotique et économie. Les organisateurs sont des jeunes chercheurs, étudiants ou enseignants qui investissent bénévolement de nombreuses heures et beaucoup de cœur dans le programme national.
Photos
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