19.07.2022
L'équipe suisse a passé le concours ensemble au Tessin. (Tous les images: Olympiades de géographie)
Anja Höchner
Andrin Lütolf
Leonhard Kick
Luis Hartmann
Argent:
Bronze
«Nous sommes ravi-es que les nombreuses petites améliorations apportées lors de la préparation aient porté leurs fruits» commentent les organisateur-rices des olympiades suisses de géographie. Les participant-es sont également fier-ères de leur prestation: «J'étais super content de remporter la médaille de bronze», partage Leonhard, «mais ce qui était encore plus important pour moi qu'une médaille, c'était de progresser personnellement. Durant ces dernières semaines, j'ai travaillé plus que jamais sur divers thèmes passionnants de la géographie.» Prévues à Paris à l'origine, les iGEO ont été organisées en ligne en raison de la pandémie. L'équipe suisse a passé le concours ensemble au Tessin, après avoir fait un détour par Paris pour visiter la capitale française.
Les participant-es précisent que les olympiades de géographie ne se résument pas à apprendre le nom des capitales par cœur. Dans l'un des travaux sur le terrain, qui font partie du concours avec l'examen écrit et le test multimédia, il s'agissait de dessiner une zone de tourisme durable dans un marais près de la Seine. Ce type d'épreuves exige une pensée systémique, une capacité d'argumenter, de la créativité et des connaissances de base sur de nombreux thèmes liés à la géographie. «La préparation aide beaucoup, mais je trouve que les connaissances que l'on a acquises par curiosité et par intérêt personnel sont tout aussi importants, voire même plus», commente Andrin.
C'est précisément le caractère interdisciplinaire de la géographie qui fascine particulièrement les participant-es. On ne parle pas seulement de volcans ou de courants marins, mais aussi de mouvements migratoires ou de planification urbaine, explique Leonhard. Les plans d'avenir des champion-nes suisses sont tout aussi variés que la géographie: Leonhard souhaite étudier les relations internationales, Anja la médecine et Andrin le droit ou l'économie - ou alors quelque chose en lien avec la géographie? Même si ces jeunes ne s'occuperont pas de cartographie ou de climatologie à l'avenir, les aptitudes acquises lors des olympiades leur seront utiles: «Pour la première fois, j'ai vécu comment on se prépare de manière entièrement indépendante à de gros examens», raconte Anja.
En dehors du stress des examens et des efforts de réflexion, Leonhard a également vécu des moments drôles et détendus aux olympiades. «Les iGeo ont été une expérience unique et géniale. Elles n'étaient pas faites que de géographie du matin au soir», confirme Andrin. L'échange culturel en ligne était limité, mais les participant-es en ont tiré le meilleur et ont par exemple essayé de préparer ensemble une omelette par vidéo-conférence. L'équipe suisse a passé son temps libre ensemble au bord du lac. «J'ai également réalisé à quel point c'est amusant d'être entourée de gens qui ont les mêmes intérêts scolaires», ajoute Anja. «Super, intéressant, enrichissant, détendu, beaucoup de rires, de belles discussions, une vie en communauté fantastique», résume Luis, «ah, et puis trois petits examens...»
Les Olympiades de la science encouragent des jeunes, éveillent leurs capacités scientifiques et leur créativité, et montrent que la science est passionnante. Dix Olympiades ont lieu chaque année: des ateliers, des camps, des examens et des concours pour plus de 4000 talents en biologie, chimie, géographie, informatique, linguistique, mathématiques, philosophie, physique, robotique et économie. Les organisateurs sont des jeunes chercheurs, étudiants ou enseignants qui investissent bénévolement de nombreuses heures et beaucoup de cœur dans le programme nationale.
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Lara Gafner
Responsable Média
Olympiades de la science
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